Biography
Born Doumbia Moussa Fakoly on June 23, 1968 in Odienné (Côte d’Ivoire), Tiken Jah Fakoly discovered reggae early and formed his first band in 1987. His trajectory took shape in the early 1990s with a forthright pen and unifying choruses. The first albums laid the foundation: Mangercratie, Cours d’histoire and Le Caméléon — followed by international breakthrough in the early 2000s with Françafrique (2002) and Coup de gueule (2004). The recording of Jerusalem (1986) with The Wailers had already signalled his artistic and spiritual ambition, between roots reggae and West-African accents. A polyglot, he sings in Dioula, French and English (and occasionally Arabic and Hebrew), carrying messages of peace and unity beyond borders.
An outspoken artist, Tiken Jah Fakoly has turned the reach of his songs into a civic lever: awareness concerts, public stands for reconciliation in Côte d’Ivoire and, in 2005, a nomination as Peace Messenger by the United Nations mission in Côte d’Ivoire (ONUCI). After relocating to Mali during the tensions in his homeland, he consolidated a reference discography: L’Africain (2007), African Revolution (2010), Dernier Appel (2014), Racines (2015) and Le monde est chaud (2019).
Following the manifesto album Braquage de pouvoir (2022), which revived his socio-political bite over warm, brass-driven grooves, Tiken Jah entered a new stage cycle. In 2024 he released Acoustic, a retrospective album recorded with traditional Manding instruments (kora, balafon, percussion) and a stripped-down ensemble; praised by the press, it highlights the melodic depth of “Plus rien ne m’étonne”, “Africain à Paris”, “Ça va faire mal” and “Ouvrez les frontières”. The accompanying acoustic tour crossed summer festivals and ended in autumn at Salle Pleyel in Paris.
Live activity in 2024–2025 confirmed his headliner status. He appeared at Rototom Sunsplash in Spain (August 2024), on French and European stages (Rencontres & Racines, Notes en Vert, etc.), then added a 2025 run across clubs and festivals — including announced dates in Arc-et-Senans and Grenoble at the end of 2025. These appearances sustain a long-standing bond with francophone audiences and African diasporas in Europe, where the choral fervour of the classics meets the more recent titles.
In 2024–2025, his unplugged work also brought childhood memory and Manding rhythms back to the surface; the press noted the intact energy of a 1.85m “warrior at rest” who “has never sweat that much on stage”, as the acoustic set foregrounds voice and message with no filter. This return to roots coexists with the electric power of his “Solar System” formations in open-air contexts, offering two complementary formats for programmers depending on capacity and slot.
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Biographie (Fr)
Né Doumbia Moussa Fakoly le 23 juin 1968 à Odienné (Côte d’Ivoire), Tiken Jah Fakoly découvre très tôt le reggae et forme son premier groupe en 1987. Sa trajectoire s’impose au tournant des années 1990 avec une plume frontale et un art du refrain fédérateur. Les premiers albums posent les fondations : Mangercratie, Cours d’histoire et Le Caméléon — puis l’onde de choc internationale au début des années 2000 avec Françafrique (2002) et Coup de gueule (2004). L’enregistrement de Jérusalem (1986) avec The Wailers avait déjà manifesté son ambition artistique et spirituelle, entre reggae roots et accents ouest-africains. Polyglotte, il chante en dioula, français et anglais (parfois en arabe et en hébreu), au service d’un message de paix et d’unité qui traverse les frontières.
Artiste engagé, Tiken Jah Fakoly a transformé l’écho de ses chansons en levier citoyen : concerts de sensibilisation, prises de position pour la réconciliation en Côte d’Ivoire et, en 2005, nomination comme Messager de la Paix par la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Installé un temps au Mali à la suite des tensions dans son pays, il a consolidé depuis une discographie devenue référence : L’Africain (2007), African Revolution (2010), Dernier Appel (2014), Racines (2015) et Le monde est chaud (2019).
Après le manifeste Braquage de pouvoir (2022), qui retrouve la verve socio-politique sur des grooves chauds et cuivrés, Tiken Jah engage un nouveau cycle scénique et discographique. En 2024, il publie Acoustic, un album rétrospectif enregistré avec des instruments traditionnels mandingues (kora, balafon, percussions) et une formation resserrée ; ce projet, salué par la presse, met en lumière la profondeur mélodique de « Plus rien ne m’étonne », « Africain à Paris », « Ça va faire mal » ou « Ouvrez les frontières ». La tournée acoustique qui l’accompagne traverse les festivals d’été et s’achève à l’automne à la Salle Pleyel à Paris.
L’activité live 2024–2025 confirme un statut de headliner. On le voit à Rototom Sunsplash en Espagne (août 2024), sur des scènes françaises et européennes (Rencontres & Racines, Notes en Vert, etc.), puis dans une salve de dates 2025 qui jalonnent clubs et festivals — avec, entre autres, des rendez-vous annoncés à Arc-et-Senans et Grenoble fin 2025. Ces passages entretiennent une relation de long cours avec le public francophone et les diasporas africaines en Europe, où la ferveur chorale des classiques côtoie les titres récents.
En 2024–2025, son travail « débranché » réactive aussi le récit d’enfance et l’imaginaire des rythmes mandingues ; la presse souligne l’énergie intacte d’un artiste de 1,85 m « guerrier au repos » qui « n’a jamais autant transpiré en concert », tant le set acoustique fait affleurer la voix et la parole sans filtre. Ce retour aux sources coexiste avec la verve électrique de ses formations « Solar System » en plein air, dessinant deux formats complémentaires pour les programmateurs selon la jauge et le créneau.
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